Liste des gagnants du jeu "Live at the Greek"

Amsterdam 2004

Paris 2008

Paris- Bruxelles2010

5 années après son dernier passage, Michael McDonald était de retour à Paris pour un concert au Casino de Paris. Cela a été possible grâce à la société de production, What We Like productions (WWL productions) crée par deux fans de West Coast music, Richard Benhaim et Laurent Grosman.

Ils étaient déjà à l'origine de la venue de Michael en 2003.

5 years after his last concert, Michael was back in concert at the Casino de Paris. This was possible thanks to What We Like Productions (WWL Productions) created by two West Coast music fans, Richard Benhaim and Laurent Grosman.

They were already at the origin of the previous Michael's concert in 2003.

La première partie est assurée par Laetitia Dana accompagnée d'un trio emmené par Bruno Dandrimont à la guitare acoustique avec clavier et batterie. Ambiance Jazz et R'n'B soft. De quoi faire patienter les spectateurs qui bientôt on rempli les 1500 places du Casino de Paris.

Entracte de 20 minutes, temps nécessaire aux roadies pour vider la scène et préparer pour la venue du Michael McDonald Band.

Quand les lumières s'éteignent, Richard Benhaim, apparait sur scène et annonce "venant de Nashville, Tennessee… Michael McDonald".

The first part of the evening starts with Laetitia Dana, French jazz & r'n'b singer, with a trio led by Bruno Dandrimont on acoustic guitar with keyboards and drums. A nice smooth set to make wait the audience who soon one filled the 1500 places of the Casino de Paris.

20 minutes intermission will be necessary for the roadies to complete the installation of the stage for the Michael McDonald band.

When the lights go out, Richard Benhaim, appears on stage and announce "from Nashville, Tennessee… Michael McDonald"

Le rideau s'ouvre et entrent sur scène l'orchestre au complet. Le set débute par un morceau des Doobies, "It keep you running". Suivront plus tard "I keep forgettin'" et "Sweet freedom".

En 2 heures de concerts, Michael jouera beaucoup de reprises tirées des disques Motown 1 & 2, ainsi que quelques morceaux de son nouvel album dont une excellente interprétation de "Livin fo the city" de Stevie Wonder.

Des reprises d'Aretha Franklin, de Dionne Warwick ou encore de Teddy Pendergrass ou encore de Ray Charles forment un panorama de la musique noire des années 60 à nos jours. Sans d'ailleurs se limiter au seul label Motown puisque les labels Stax et Atlantic records nous rappellent qu'ils avaient signé aussi de grands artistes et ont largement apporté leur contribution à l'histoire de la musique soul.

De la "foi" dans ce concert avec une intro gospel à "Takin' it to the streets", une version personnelle de "Halleluja" de Leonard Cohen ou encore "Only god can help me now" au titre évocateur.

"What a fool believes”, "Minute by minute" "You belong to me" viendront compléter un répertoire nous ramenant aux belles heures des Doobie Brothers et nous rappeler que Michael a enregistré 4 albums en leur compagnie.

Les classiques du label de Detroit, Michigan, s’enfilent à la chaîne avec un public conquis d'avance qui sait que ce concert est rare et nul ne sait quand il y en aura un autre.

Marvin Gaye revit avec une magnifique version de "What's goin on" et l'indémodable "I heard it through the grapevine".

Le temps passe, un rappel puis un second et "Yah mo B there" vient clôturer ce concert.

Le public est conquis, ainsi que Michael qui répétera tout au long de son set que le public français est formidable en faisant même l'effort de dire "merci" à la fin de ses morceaux.

The curtains open and the entire band walk on stage. The concert starts with a Doobie tune "It keeps you running". A bit later "I keep forgettin'" and "Sweet freedom" will follow.

During a 2 hours set, Michael will play a lot of songs from his Motown 1 & 2 albums, and some from his new one, as an excellent cover of "living for the city", the Stevie Wonder hit.

Some Aretha Franklin, Dionne Warwick, Teddy Pendergrass or some Ray Charles covers gives the audience a large panorama of the black music from the sixties to our days. Without any limit as the Motown, but also Staxx and Atlantic record companies remind us that they also signed major artists and gave main contribution to soul music history.

A lot of "faith" in this concert with a gospel intro to "Takin' it to the streets", a personal cover of the Leonard Cohen "Hallelujah" and "Only god can help me now" which means what it means.

"What a fool believes", "Minute by minute", "You belong to me" will complete a set that brings us back to a rich period of the Doobie Brothers era and reminds us also that Michael recorded 4 lps with the band.

Classics from the Detroit, Michigan label runs after each other with an audience already won beforehand and who knows that the concert is rare and no one knows when there will a next one.

Marvin Gaye is brought back alive with a wonderful version of "What's going on" and the unaged "I heard it through the grapevine".

The clock is running, then come the first then a second encore and "Yah mo B there" ends the gig.

The public is won, as Michael will repeat all along his set, the French audience is great and he made the effort to say "merci" (french word for thank you) after each song.

Quand la salle se vide lentement, il est temps pour moi de contacter Richard pour que je puisse, rencontrer Michael, passer quelques minutes avec lui, prendre quelques photos et lui faire signer quelques albums.

Comme je le pressentais un peu Richard n'a pas rallumé son portable et je tombe sur son répondeur. Me voila donc dans le hall en train de me faire pousser dehors par les vigiles.

Heureusement apparait Laurent Grosman, que je ne connais pas mais qui a une poignée de sésames à la main, me sauve inextrémiste et me donne le pass nécessaire pour accéder à la salle de restaurant du Casino de Paris, "le perroquet", endroit ou doit avoir lieu le "meet and greet".

Cette coutume venue tout droit des Etats-Unis, a pour finalité un moment après le concert ou l'on peut rencontrer (meet) et féliciter (greet) l'artiste. Il existe même des tickets de concerts incluant ce meet & greet et qui, bien sûr, sont vendu nettement plus cher que les simples billets.

Michael le fait de manière assez usuelle pour la bonne cause puisque les fonds récoltés de la sorte vont en général à des œuvres.

When the Casino de Paris empties slowly, it's time for me to reach Richard as I'm supposed to meet Michael, spend some minutes with him, take some photos and make him signed some records.

As I expected, I cannot reach Richard as he didn't switched on his cellular phone and I only reach his answering machine. So here I am standing in the hall, and the security guards are starting to throw me off.

By chance, Laurent Grosman, that I never met but who has a handful of "meet and greet" pass, save us (my wife was there too) and gave us 2 passes to get to "le perroquet" which is the place where the "meet and greet" will happens.

This "meet & greet" usage, comes from the United States and start to appear here in Europe. Tickets even exist including a "meet & greet" and they are, of course, much expensive than a single ticket.

Michael often use meet & greet in a rather common way for charity funds.

Quand j'accède à la salle réservée, il y a beaucoup de monde et un DJ diffuse à fond des tubes de Michael et des Doobie Brothers.

Il y a là au moins 50 personnes quand Michael fait son entrée dans la salle. J'apprendrais par la suite, qu'au même moment était célébré un anniversaire, ce qui explique le nombre de personnes présentes. Il a du être sérieusement impressionné par le monde et le volume sonore car après 1 minute, montre en main, il fait demi tour et se dirige vers la sortie.

Il a du, à ce moment là, battre le record du monde du "meet & greet" le plus court.

Pour moi la surprise est totale, et pris de court, je me lance à sa poursuite et interrogeant Richard des yeux, celui ci m'explique qu'il "ne veut pas". C'est la confusion la plus totale. Le tour manager de Michael ne cesse de lui répéter qu'il faut rentrer à l'hôtel sans plus tarder.

J'arrive quand même à approcher Michael et me présenter car si l'on s'est parlé au téléphone, il y a quelques années, il ne m'a jamais vu.

C'est ainsi qu’à l'annonce de mon titre de président du DBFC-France, qu'il consent à prendre la pause pour 2 photos ainsi que la dédicace d'un de ses disques.

Une poignée de main chaleureuse et des remerciements sincères viennent clôturer cette [trop] brève rencontre.

Il est minuit passé, Michael s'engouffre dans un véhicule et regagne son hôtel.

C'était le dernier concert de Michael en Europe et retour à la maison pour un concert le 4 juillet à Nashville.

When I step in the room, there is a lot of people and a DJ who play Michael and Doobies tune at a very loud level.

There is at the minimum, 50 persons there when Michael comes in. I will learn later that at the same time, there was a birthday party, which gives an explanation to the number of people there. The people and the sound volume have seriously impressed him as 1 minute after coming in, watch in hand, he made half tower and heads to the exit.

At this time, Michael certainly beat the record of the shortest meet & greet

For me, it's a total surprise and when Michael step back, I'm running after him. Richard says me that "he doesn't want…". It's a total confusion. Greg Wilkinson, son tour manager, keeps repeating that they must go the hotel…NOW.

I can finally approach Michael and introduce me because as we talked on the phone, years ago, we never met.

When I told him that I'm the president of the DBFC-France, he took some time for a couple of shots and a personal dedication on one of his records.

A warm handshake and sincere gratitude will end this [too short] meeting.

It's passed midnight, Michael step into a vehicle and regains to his hotel.

It was his last concert in Europe and back home for a "home concert" in Nashville for the 4th of july.

Je viens d'assister à un concert de grande qualité ou Michael McDonald maitrise encore cette voix qui est sa signature. Cette voix colle parfaitement à ses tubes inoxydables qui ont donné à la soul music ses lettres de noblesse. Le succès de ses 2 albums Motown et celui à venir de "Soul speaks" ne me démentiront pas.

Quant on analyse les morceaux interprétés ce soir, il y a peu de compos originales de Michael. Hormis les quelques titres des Doobies, ainsi que les hits planétaires "Yah mo B there" et "Sweet freedom" et quelques titres, par ci par la dont "I keep forgettin'" tiré de son premier album mais rien des albums suivants, le reste du répertoire n'est composé que de reprises.

Le contrat avec Universal courant sur 3 albums se termine, que va-t-il se passer ensuite?

Michael, et c'est une réalité, a vendu plus de disques de ses reprises soul qu'avec ses compos personnelles. Ces derniers "Blink of an eye" ou encore "Blue obsession" qui datent déjà de l'année 2000 ont même été des échecs commerciaux.

Quel est donc l'avenir de fabuleux chanteur? Va t'il se cantonner dans ce registre très particulier des interprètes qui donnent une seconde vie à des titres écrit par d'autres. Joe Cocker, pour ne citer que le plus célèbre, a bâtit sa carrière uniquement de la sorte.

Ou est-ce que Michael va se remettre à réécrire des compos pour sortir un prochain album de Michael McDonald?

Si vous avez une réponse… écrivez nous.

I just attended a high quality performance where Michael still has this incredible voice that is his signature. This voice is just perfect for these diamond hits that gave soul music his letters of nobility. The success of the 2 Motown records will not deny me.

When you analyze the set list, there are few Michael original tunes. Except some Doobies tunes, and some major hits like "Yah mo B there" and "Sweet freedom" and a few hits like "I keep forgettin'" from his first album but none from the following, the rest of the set list is only covers.

The contract with Universal ends after 3 albums. What's next?

Michael, and it's a reality, sold more albums with its soul covers than with his own songs. "Blink of an eye" and more "Blue obsession" issued back in 2000, have been commercial failures.

What is the future for this fabulous singer? Is he going to give his career a turning point that will makes him an excellent covers singer. Joe Cocker, who is the most famous in this style, has built his career only suchlike.

Or, will Michael will go back to write original material for a next "Michael McDonald" album?

If you have any answer… write to us

Dans 1 an, le DBFC-France fêtera ses 20 ans.

Depuis 19 ans alors que j'avais organisé une rencontre avec lui et des fans français lors d'une prestation au Wiltern Theatre à Los Angeles, que j'avais rencontré son manager de l'époque à HK Management à Los Angeles, que j'avais organisé une interview pour Laurent Lavige et son émission "la musique a une âme" sur France Inter, que Michael avait envoyé une lettre au Fan-Club (voir la photo ci dessous)… je n'arrivais pas à le rencontrer.

J'ai rencontré quasiment tous les membres des Doobie Brothers, plusieurs fois, depuis plus de 16 ans, que ce soit aux USA ou en Europe. Et ce grâce à leur manager Bruce Cohn.

2003 fut un loupé déprimant car n'ayant appris la venue de Michael que quelques semaines avant, il ne fut pas possible de pouvoir le rencontrer et ce malgré un lobbying intensif auprès de Vector Management avec l'aide de Katy Nelson du Bruce Cohn Management. Du coup je décidais de ne pas assister au concert pour ne pas subir une frustration compréhensible, me demandant pourquoi je ne pouvais rencontrer un artiste donc je faisais, au travers un fan-club reconnu par le groupe, la promotion depuis près de 15 ans.

2008 a été décisif. Ca ne s'est pas passé comme je l'aurais souhaité mais je ne désespère pas de pouvoir faire signer le reste de ses albums dans le calme d'un backstage lors de son prochain passage.

Yves ANDRE

For 19 years, as I organized a meeting with French fans after a LA concert at the Wiltern theatre, as I met his management at HK management in LA, as I organized an interview for Laurent Lavige, for the national network, FRANCE INTER, as Michael send a letter to the fan-club (see above)… I did not have the chance to meet him.

I, almost, met all the members of the Doobie Brothers many times for 16 years now. In Europe or in the USA thanks to their manager Bruce Cohn.

2003 was a discouraging try as I learned about Michael's concert only weeks before, I wasn't able to meet him even after an intensive lobbying to Vector Management and with the help of Katy Nelson from BC Management. So I decided not to attend the concert as I did not want to feel a comprehensive frustration, asking me why, I could not meet an artist therefore I made promotion for about 15 years, through a fan-club acknowledged by the band.

2008 was the good year. It did not happened exactly as I expected but I still have hope to meet him next time in a quiet backstage.

Yves ANDRE